Cette loi destinée à protéger les acquéreurs des vendeurs qui chercheraient à surévaluer la surface de leur bien ne s’applique que pour les biens immobiliers en copropriété. Elle a en effet vocation à distinguer les parties privatives du bien des parties communes. Lorsque l’on exprime une superficie en loi Carrez, c’est que l’on calcule la surface habitable d’un logement, sans compter les murs, cloisons, escaliers, ou encore les embrasures de portes et fenêtres. Sont également exclus les balcons, terrasses, les caves et les parkings. On ne compte pas non plus toutes les surfaces dont la hauteur sous plafond est inférieure à 1,80m. On y intègre en revanche les vérandas, sous-sol, greniers, les combles (même s’ils ne sont pas aménagés), les réserves, les remises, et les loggias, à condition qu’ils soient clos, couverts, et avec une hauteur sous plafond supérieure à 1,80.